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Beauté féminine sous influence

10 février 2018

Il était une fois... la femme

maquillage

 

Depuis des temps immémoriaux, la femme a besoin de se sentir belle. Elle est prête à tout pour obtenir la taille parfaite, la teinte de cheveux en vogue, les pieds fins, les mains blanches ... bref, une multitude de critères stricts auxquels elle doit se plier correspondre à une image de la femme idéale véhiculée par la société. Selon les lieux et les époques, le corps de la femme est magnifié, valorisé selon des normes précises, celles de la mode du moment. La mode est un phénomène ancien, qui a toujours existe au sein de l'humanité. Les critères qu'elle diffuse font loi : ils décident de ce qui est beau et de ce qui ne l'est pas. C'est la mode qui est chargée de forger l'image d'un corps idéal, appelé "canon de beauté", qui évolue au gré de l'Histoire et se modifie selon les techniques utilisées pour embellir le corps féminin, comme la coiffure ou le maquillage.

Les diktats de beauté féminine ont un impact à l'échelle sociale, car ils sont révélateurs de la classe sociale de l'individu en raison de la référence qu'ils imposent. Ils permettent d'établir un premier jugement de la personne, de la ranger dans une catégorie précise. Ils se sont ainsi imposés comme une contrainte obligatoire pour les femmes, en particulier pour celles issues des classes les plus aisées de la société : la femme cherche à se rapprocher un maximum de l'image qui lui est imposée de la femme parfaite, et cela parfois au prix de lourdes conséquences. Souvent , elle ne craint pas d'attenter sa santé pour réussir à atteindre "la beauté parfaite" en vogue à son époque. 

L'évolution des critères de la beauté féminine a connu un changement radical au XXème siècle. La femme s'est émancipée pendant cette période, et le changement des mentalités a entraîné une modification importante des canons de beauté des années 1900 à nos jours, qui a eu plusieurs conséquences sur le corps féminin. Nous allons donc pouvoir nous demander en quoi les critères de la mode façonnent-ils le corps féminin depuis le XXème siècle.

 

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10 février 2018

L'évolution des normes de beauté chez la femme depuis le XXème siècle

          Début XXème : le corps féminin sous contrainte mécanique

 

Tête haute, pieds fins, buste droit, silhouette cambrée, taille de guêpe... la beauté pâle à l'aube du XXème siècle est encore l'objet de nombreuses contraintes pour obtenir un corps qui rentre dans la norme d'une société définie par l'homme. Pour répondre à des critères extrêments sévères, le corps féminin est remodelé, notamment au niveau de la taille et des seins, afin d'avoir une silhouette qui soit en accord avec la mode de cette époque. 

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En France, depuis de nombreux siècles, dans les classes plus élevées de la société, les corps de petites filles ont été  rigidifiés, enserrés dans des corsets, dans le but de « remédier à une fragilité et une mollesse considérées comme naturelles chez la femme » et de protéger le corps grâce à un renforcement artificiel. Le corset en particulier existe depuis des centaines d’années et ravage le corps féminin. Lacé jusqu’à l’obtention d’une taille de guêpe, il comprime les poumons en resserrant la cage thoracique, laissant les femmes presque au bord de l’évanouissement. Il n’est pas rare que certaines subissent une opération pour de débarrasser de leurs côtes inférieures pour avoir une « ligne » encore plus parfaite.

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L'image ci-dessous établit une comparaison entre le squelette d'une femme de l'Antiquité et celui d'une élégante arborrant un corset. Le corps féminin représenté à gauche a suivi un développement naturel et se retrouve libre de toutes contraintes : la cage thoracique est large, et donc ne compresse pas les organes de la jeune femme. Tandis que, chez la femme de droite, le corset a comprimé les côtes, modifiant toute l'anatomie du corps au niveau du tronc.

   Corset 3

Le corps féminin sous contrainte mécanique a toujours été une norme jusqu’alors, excepté une brève période de liberté durant la Révolution française, vite réprimée par le retour de la monarchie. La grande libération du corps féminin commence à voir le jour dans le monde anglo-saxon. Il est souvent apparenté avec l’apparition de mouvements féministes qui naissent notamment aux États-Unis et en Angleterre, et qui se battent pour une libération complète de la femme, tant physique qu’intellectuelle. Les corsets et autres objets de tortures sont relégués au placard, tandis qu’est prôné un développement « naturel » du corps féminin dès l’âge tendre.

Cette vision des choses se popularise dès la fin du XIXème siècle, notamment grâce à des militantes féministes comme Mrs Amélia Bloomer, qui prône une réforme vestimentaire visant à libérer la femme du carcan qui l’emprisonne. Elle privilégie la jupe courte enfilée par-dessus un pantalon à la turque, ainsi qu’une tunique qui rend à la femme une liberté de mouvement et un confort que n’offrent pas les robes de l’époque.Le port de cette tenue, considérée par certains d’une « indécence choquante » remporte rapidement quelques suffrages au sein de la gente féminine.

 

          Un changement radical avec l'apparition de la "garçonne"

 

La Première Guerre Mondiale marque un tournant dans la mentalité féminine. Dès le début du conflit, les femmes participent activement à l'effort national : elles se mobilisent pour faire le travail à la place des hommes partis sur le front, et accèdent de ce fait à certaines activités professionnelles jusqu'alors exclusivement masculines. C'est alors que beaucoup de choses basculent dans la vie des femmes. Au sortir du conflit, elles sont licenciées mais refusent de retrouver la même place qu'auparavant. Elles ont longtemps remplacé les hommes et se sentent capables de remplir les mêmes obligations qu'eux. La femme veut travailler, faire des études, obtenir des diplômes, s'intégrer dans la vie sociale et politique du pays. Mais surtout, elle veut vivre, et profiter de la vie : danser, s'amuser, faire du sport, s'habiller comme elle le souhaite. La femme s'émancipe.

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Les « garçonnes » apparaissent dans ce contexte très particulier. Ce courant de mode prend son essor pendant les années folles, entre 1919, fin de la première guerre mondiale, et 1929, début de la crise économique et sociale qui bouleversa l'Europe.

C'est en juillet 1922 qu'apparaît le roman de Victor Margueritte, La Garçonne. Publié le jour où le Sénat refusa le droit de vote aux femmes, ce roman d'avant-garde, vendu à 600 000 exemplaires, connaît un immense succès et est également l'objet d'un scandale sans précédent.

Le personnage principal du récit, Monique, vêtue comme un homme, cheveux coupés courts, fumeuse, droguée, débauchée, parfois lesbienne, s'oppose formellement à la femme féminine des années 1900. Ce livre fut qualifiée de pornographique, et l'égalité homme-femme qu'il revendique a beaucoup choqué. Suite à cette publication, la « garçonne » a été le synonyme de la femme émancipée, affranchie des préjugés d'une société exclusivement masculine, libre de mouvements comme de mœurs. 

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C'est l'actrice américain Louise Brooks qui est considérée comme l'archétype parfait de la « garçonne ». Coiffée « à la chien », sa coupe de cheveux carrée avec frange deviendra un symbole. Sa silhouette et son visage d'une beauté irrégulière, ainsi que ces succès cinématographiques contribueront à faire d'elle une icône des années 1920, avec d'autres stars hollywoodiennes, comme Marlène Dietrich ou Greta Garbo.

En France, c'est Coco Chanel qui répandra le look « garçonne ». Privilégiant le androgyne, les modèles qu'elle crée sont inspirés de la garde-robe masculine, comme le mythique « blazer ». L'allure de la « garçonne » correspond à une silhouette longiligne, les seins et les fesses aplatis pour obtenir des contours plus neutres. 

La pratique du sport contribue à affranchir le corps du corset et autres sous-vêtements contraignants, contestés par les hygiénistes et les féministes. La nuque est dégagée par une coupe de cheveux courts. Enfin, les jupes sont raccourcies, laissant apparaitre les genoux. Certaines se risquent même au port du pantalon. D'autres encore ne reculent pas devant le monocle, le nœud papillon et le chapeau melon !

 

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Sur d'un point de vue pictural, de nombreuses oeuvres sont repésantatives de ce courant. Figurant ci-dessus à gauche, Suzanne de Kees Van Dongen, peinte vers 1925,  correspond tout à fait au portrait de la femme mince, grande, poitrine plate, cheveux courts et yeux en amande, telle qu'elle est décrite par Margueritte dans son roman.  Sa féminité n'apparaît que par le biais du maquillage et le port d'un discret collier de perles. Tamara de Lempicka illustre également la garçonne des années folles de manière remarquable avec son Portrait de la Duchesse de la Salle, situé à droite. Le cubisme de son oeuvre met bien en relief le corps androgyne de la duchesse, les formes neutres et voilées par le port du costume masculin, son visage inexpressif et uniforme, encadré par une chevelure très courte, typique chez la garçonne.

Cette mode de la « garçonne » a beaucoup choqué au XXème siècle, car elle était aux antipodes  de l'image de la femme, mère dévouée et épouse soumise, telle qu'elle était encore représentée au début de ce siècle. Les « garçonnes », souvent des demoiselles aux moeurs libres, ont fait l'objet de nombreuses critiques de la part de leurs contemporains.

La « garçonne » n'est pas qu'une mode : c'est aussi la naissance de la femme moderne et émancipée, qui rejette les préjugés d'une société encore régie par les hommes. C'est une toute autre représentation du genre féminin qui est donnée.

 

           Une progression des normes entre les années 30 et 50 : du krach boursier à l'après-guerre

 

Les exentricités de la mode se ralentissent un peu avec la crise économique de 1929. La mode des années 30 se replie sur une garde-robe plus conventionnelle et plus féminine avec le retour du classique tailleur pour la journée, tandis que les robes longues et moulantes sont réservées pour les soirées. Cependant le pantalon gagne en popularité grâce à la pratique du sport. Une nouvelle pièce vestimentaire fait également son apparition avec l'arrivée de congés payés en 1936 : le short. 

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La mode se modifie à nouveau sous l'impulsion de la seconde guerre mondiale. En raison du manque de matière première, les vêtements féminins vont être totalement revisités. Les épaules s'élargissent tandis que la taille est soulignée par le port d'une ceinture et que l'ourlet remonte de quelques centimètres pour économiser un maximum de tissu. En effet, celui-ci devient coûteux et ne permet pas une affluence de falbalas, de plissés et de traînes longues. Le tailleur reste un incontournable dans la garde-robe de ces dames. Le cuir devenant extrêment rare, les souliers féminins sont remplacés par les sandales avec des semelles en liège. Les bas quant à eux disparaissent, parfois remplacés par des pommades et des traits de crayons gras pour « faire semblant ». Par contre, les coiffures sont très élaborées, dernière élégance que la guerre ne peut interdire. 

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Après le choc de la Seconde Guerre Mondiale et ses années de rationnement, de privations, les femmes rejettent la minceur comme le synonyme de tout ce qu'elles ont souffert. La taille fine reste à la mode, mais la beauté parfaite exige une poitrine généreuse, des formes pulpeuses et sensuelles... C'est le "glamour" qui fait son apparition sur la scène de la mode. On appelle les femmes représentatives de cette beauté sensuelle « pin-up girls », ce qui se traduit par « jeunes filles épinglées au mur », à une époque où les posters de stars et de mannequins commencent à se diffuser sur les murs des chambres. Elles sont souvent photographiées dans des pauses sexy et attirantes et donnent une image rassurante et maternelle de la femme. Marilyn Monroe demeurera parmi les plus célèbres "pin-up" des années 50, avec sa beauté blonde et pulpeuse, ainsi que l'actrice Audrey Hepburn.

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Sous l'occupation, les maisons de haute couture françaises, comme Dior et Channel ont dû ralentir leurs activités. Elles reprennent avec la création de nouveaux modèles qui viennent souligner les formes de ce canon de beauté d'après-guerre. Les femmes cherchent à retrouver un aspect féminin et ne reculent pas devant des robes qui dénudent les épaules et dévoilent légèrement la poitrine. Les jupes se rallongent et prennent de l'ampleur, notamment grâce à Christian Dior et à sa collection "Corolle" qu'il livre au public en 1947. 

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Des nombreux accessoires s'élèvent dans le firmament de la mode et s'établissent comme des incontournables des 50's. On retiendra notamment le célèbre col claudine, les bibis, la robe corolle et les longs gants, synonyme de l'élégance la plus élémentaire !

 

          Des 60's aux 90's : les années marquantes

 

Les Sixties vont marquer un tournant dans l'histoire de la mode. La femme cherche à nouveau à s'émanciper, et cette volonté se traduit par une mode novatrice : on essaye de nouvelles coupes, des matières différentes, des couleurs explosives... sans oublier la longueur qui connait de sensibles changements ! 

Les années 60, c'est l'arrivée sur scène des Beatles et de Johnny Hallday ! La guerre est complètement oubliée et les grands couturiers puisent leur inspiration dans l'art, la musique et le cinéma. La mode tend à faire partie d'une culture, comme le prouve Yves Saint-Laurent avec la création de sa robe Mondrian, dont les motifs imitent le célèbre tableau. Les formes géométriques s'incrustent dans le collection des grandes maisons.

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Les années 60, c'est aussi Youri Gagarine et la conquête de l'espace ! La mode se veut futuriste, et emploie pour cela de nouvelles matières, comme le plastique, le métal et le tissu lamé, dont les reflets durs et métalliques fascinent un public épris d'espace et de conquêtes spatiales ! Voisinant avec le "pop orange", le blanc dit "futuriste" fait son apparition dans la garde-robe féminine.

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Enfin, la couturière anglaise Mary Quant propose une toute nouvelle interprétation des formes féminines avec sa mini-jupe. Celle-ci vise à mettre en valeur les jambes des femmes, et ajoute un nouveau critère essentiel à la longue nomenclature des normes de beauté féminine. Les collants et le tailleur-pantalon, adotpés par le courturier André Courrèges rejoinnent également les armoires des grandes îcones féminines du moment : Brigitte Bardot, Françoise Hardy, Jackie Kennedy, mais aussi Twiggy. Cette jeune fille s'est révélée un mannequin phare des années 60 : son corps excessivement mince, longiligne, ses formes androgynes de jeune fille à peine sortie de l'enfance en font un incontournable des Sixties. 

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« Le bon goût est mort, la vulgarité c’est tout ce qui compte ». Ainsi Mary Quant définira-t-elle la mode d'alors, provocante, sexy et agressive, et qui, s'opposant au classique et au tradintionnel, se veut libératrice.

Enfin, le courant hippie qui apparaît dans les années 70 va également influencer la garde-robe féminine. Avec les slogans "peace and love" et "flower power", c'est l'arrivée des imprimés à motifs floraux ou orientaux, des pantalons pattes d'éléphants, des robes bohèmes et des cheveux au vent. Les étoffes choisies sont fines et fluides, le corps exposé par des coupes hardies. A l'heure des revendications pro-avortements, anti-guerre et de liberté sexuelle, c'est encore une fois l'expression d'une femme qui cherche à s'émanciper et à imposer ses idées.

Les années 80 et 90 ont été les deux décennies les plus expérimentales dans l'histoire de la mode. La femme de 80 s'est affirmée dans la vie active : elle est indépendante et polyvalente. La femme ose tout, essaye tout et donne naissance à un style vestimentaire particulier qui annonce en quelque sorte la mode d'aujourd'hui. Les couturiers n'ont peur de rien : couleurs extravagantes, formes moulantes ou "oversized", tout est testé. La femme pose en superwoman et n'hésite pas à s'habiller en conséquence, avec des tenues flashies et provocantes.

 

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 Campagne du publicité pour Versace, par Richard Avedon 

 

Des épaulettes au blazer jean, en passant par le t-shirt à message, créé par Katharine Hamnett, la mode s'affirme plus que jamais comme un moyen d'expression et de revendications. 

Les années 90, quant à elles, sont largement influencées par des séries comme Beverly Hills, 90210. Le look de lycéens décontractés, avec chouchous, franges et robes moulantes à la clé a influencé le style féminin de ce temps. L'adolescente au corps longiligne s'impose comme un canon de beauté : pâle, mince, structure osseuse apparente sous le t-shirt, corps de femme-enfant sans formes qui fascine par son apparence souple et fragile. Le style dit "des rues" fait son apparition, avec la vague hip-hop et les jeans troués. La tenue sportive s'affiche. La taille "oversize" est à l'honneur, tandis que les vêtements se raccourcissent : minis jupes, tops qui laissent apparaître le ventre parfaitement plat.  

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Dix ans plus tard, Britney Spears et les Spice Girls s'installent sous les feux des caméras. Instigastrices d'un nouveau look, elles ont chacune un style personnel, qui met en valeur la femme dans toute son indépendance et sa féminité. Visages féminins, corps fins et musclés dotés de fortes poitrines... la femme apparaît dans toute son indépendance et sa fémininté. Encore sous le signe des années 90, la mode au XXIème siècle est désormais considérée comme un terrain de liberté où chacun est libre de se reconnaître et de s'exprimer. 

Même si les critères demeurent changeants et variés, Miss France 2018 est une fidèle ambassadrice de l'idéal de beauté féminine de notre époque, avec sa chevelure fluide et ondulée, son visage symétrique et ses dents parfaites.

miss france

 

Pour résumer l'importante évolution connue par la mode depuis le XXème siècle, une petite vidéo :

100 Years of Fashion: Women ★ Glam.com

10 février 2018

L'impact néfaste de la mode sur le corps de la femme

La beauté n'est pas qu'une simple affaire d'amour-propre pour la femme. Dans une société qui accorde extrêment d'importance à l'apparence, la beauté est un vecteur de communication entre les individus, car elle permet une classification directe des individus sur l'échelle sociale. De ce fait, la beauté devient une sorte de contrainte imposée par la société à la femme. La plupart des femmes considèrent qu'un corps bien fait, un visage agréable peut influencer favorablement lors l'un entretien d'embauche, tandis qu'une femme laide n'a aucune chance ! Ainsi, se rapprocher un maximum des canons de beauté en vogue revèle plus pour certaines femmes de la nécessité que de la futilité.

D'autant que la belle femme moderne est présente partout de nos jours. Les rues sont bordées d'affiches illustrées de représentations féminines parfaites. Que ce soit pour prôner une nouvelle robe, comme une nouvelle voiture, peu importe ! Même si la femme n'a aucun lien avec le sujet de la publicité, elle se trouve au premier plan, dans une pause attirante, un sourire écaltant aux lèvres, dans le seul but d'attirer les regards. La femme devient un objet.

 

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Au XXème siècle, la presse féminine connaît un essor spectaculaire : aujourd'hui, ces magazines sont les plus vendus au monde. Mais l'image qu'ils donnent de la femme est souvent une vision retravaillée et retouchée.

Ces publicités s'adressent aux femmes car elles permettent une identification entre elles et les figures féminines exposées. Seulement, ces représentations ne sont pas toujours véridiques. En effet, les logiciels de retouches d'images, comme Photoshop, permettent de retravailler les corps des femmes représentées. La retouche d'image est un moyen courant dans le milieu de la publicité et de la mode. Il permet en effet aux mannequins dont on n'expose que des photos, de ne pas avoir à rentrer dans une taille 36 (taille maximum lors des défilés), quitte à augmenter ou de réduire la taille de certaines parties du corps par ordinateur.

La technologie permet donc de faire dire ce que nous voulons aux images. La femme exposée est toujours parfaite, car travaillée et retravaillée jusqu'à l'obtention d'une image correspondant à tous les critères et stéréotypes en vogue. Seulement, ces images retouchées donnent de fausses idées, aux jeunes filles notamment, qui continuent de rêver à la beauté parfaite.

En France, la beauté féminine se décline aujourd'hui selon 5 principes irrévocables : la jeunesse, la fémininté, la minceur, la symétrie et la personnalité du visage. Ces 5 critères sont souvent sources de contraintes morales pour les femmes. De plus en plus, les femmes emploient des cosmétiques : crème anti-rides, maquillage, baumes, etc... Mais la femme d'aujourd'hui est prête à consentir à beaucoup plus de sacrifices sur l'autel de la beauté, d'où une extension considérable de la chirurgie esthétique et des régimes conduisant souvent à des troubles du comportements alimentaires.

 

          La chirurgie esthétique : un phénomène qui s'amplifie considérablement

 Si certaines n'éprouvent pas de besoin de modifier leur corps, d'autres au contraire n'arrivent pas à les assumer. Leurs complexes peuvent exister pour plusieurs raisons : leur vieillesse par exemple. Les femmes "belles" sont synonymes de femmes "jeunes". Les mannequins au visage ridé n'intéressent pas le public. Pour résoudre ce complexe des rides, des nombreux cosmétiques ont été mis au point : crèmes, masques, et autres. La chirugie esthétique également. 

La chirurgie esthétique date d'il y a 3000 ans : les Égyptiens et les Indiens avaient déjà recourt à certaines opérations comme par exemple des opérations du nez, des oreilles, ou des lèvres. Mais d'autres civilisation connaissaient aussi la chirurgie esthétique comme les grecs et les romains. Elle connaît son essor pendant la première  guerre mondiale : elle permet de réparer un minimum les dommages faits aux corps, notamment pour les gueules cassées. Mais aujourd'hui, la chirurgie esthétique est devenu un acte fréquent et banal, à la portée de tous. De nos jours, elle attire de plus en plus de monde: les personnes âgées qui souhaitent retrouver un semblant de jeunesse, tout comme des jeunes filles veulent ressembler aux mannequins au détriment de leur santé. C'est devenu un mouvement "tendance". 

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Après...                                     et avant.

Vu comme ça, ça peut faire rêver !

Malheureusement, malgré toutes les précautions qui peuvent êtres prises,il subsite toujours un risque :certaines opérations peuvent êtres ratées et causer de nombreux dégâts aussi bien physiques que psychologiques. En effet, d'après une enquête de l’université de Laval, le fait d’avoir des implants mammaires augmente le taux de suicides de 73% ! Cela peut s'expliquer par la faible estime de soi des patientes, les femmes s'imaginent un résultat irréaliste et sont ensuite énormément déçues face au résultat. Mais la chirurgie rend également beaucoup de femmes addictes,celles ci ne peuvent plus se passer des opérations et vont même jusqu'à en abuser au détriment de leur santé... comme de leur physique.

 

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(Photos extraites du site : http://www.doctissimo.fr/beaute/diaporamas/rate-chirurgie-esthetique)

Ces quatres photographies sont celles de célébrités, des actrices pour la plupart, qui ont eu recours un bon nombre de fois à la chirurgie esthétique. Nombre d'entre elles ont souhaité revenir en arrière. Sur le dernier document figure Jackie Stallone. Ayant subi de nombreuses opérations du visages, elle avouera au magazine britannique Reveal : « J’en ai fait et surtout j’en ai trop fait. On dirait que j’ai la bouche pleine de noix, j’ai l’impression de ressembler à un genre de d’écureuil. »

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Les chirurgies esthétiques les plus demandées dans le monde en 2016, d'après le site Esthetic Planet

En France, plus de 1400 opérations sont réalisées chaque jour. Les opérations les plus fréquentes sont: l'augmentation mammaire (opération qui vise à augmenter le volume d'un sein); la rhinoplastie ou chirurgie du nez; la blépharoplastie, qui consiste à corriger la forme des paupières; la liposuccion, chirurgie qui permet de retirer des amas graisseux; et enfin l'abdominoplastie, permettant de rendre la peau du ventre plus ferme et plus tendue. Il en existe énormément mais qui sont moins importantes, comme par exemple le lifting du visage ou encore l'otoplastie (chirurgie de l'oreille).

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Cette publicité, faisant partie d'une campagne promouvant le nouveau modèle Nikon, (tirée du site https://alicemonsinjon.wordpress.com/mon-intervention/) présente la chirurgie esthétique comme un acte banalisé et surtout intéressant pour la femme. Les deux personnes mises en scène représentent les deux modèles Nikon. La femme de droite est comparée au nouveau Nikon : comme lui, elle a connu une augmentation (de pixels pour l'appareil, de poitrine pour elle). La femme de gauche contemple avec envie les seins de sa voisine, comme si elle souhaitait elle aussi connaître un tel résultat. Tandis que la femme de droite la regarde de haut, exposant avec fierté ses formes généreuses. 

Cette publicité comme tant d'autres a été réalisée au moyen d'un logiciel de retouches d'images, comme Photoshop. La retouche d'image est un moyen courant dans le milieu de la publicité et de la mode. Il permet en effet aux mannequins dont on n'expose que des photos, de ne pas rentrer dans une taille 36 (taille maximum lors des défilés), quitte à augmenter ou de réduire la taille de certaines parties du corps par ordinateur. Seulement, ces images retouchées donnent de fausses idées, aux jeunes filles par exemple, qui continuent de rêver à la taille parfaite.

 

          Les TCA : troubles du comportement alimentaires

                          L'anorexie

L’anorexie est un trouble du comportement qui touche plus de 2% de la population,  dont principalement des filles. En effet, 9 anorexiques sur 10 sont des filles ! Cette maladie est davantage présente chez les 12-20 ans, mais la marge d’âge continue d’évoluer, ce qui est inquiétant quand on sait que des fillettes de 8 ans sont touchées  par ces troubles ! On constate également que, passé 18 ans, 78% des jeunes femmes se trouvent trop grosses ! L'anorexie n'a donc pas fini de s'étendre.

L’anorexie est l’une des plus mortelles maladies psychiques. Elle se caractérise par une volonté de contrôler toute sa consommation. Les causes sont diverses et varient en fonctions des personnes touchées.  La première raison est la fascination qu'exerce sur les femmes le mirage du corps parfait diffusé par les affiches publicitaires ou les magazines de mode par exemple !

Tout peut débuter avec un simple régime. Les régimes sont aujourd'hui un acte banalisé : 55 % des françaises ont déjà fait un régime. Mais un régime peut devenir rapidement une obsession et être à l'origine de nombreux troubles du comportement alimentaires. 7 anorexiques sur 10 ont commencé par un régime et se sont retrouvées coincées dans la spirale infernale de l’anorexie.régime1

Les adolescentes sont beaucoup plus touchées car durant la puberté le corps se forme et beaucoup de gens ont du mal à accepter leur nouveau corps avec des formes, de la graisse…

Le surplus de stress peut également devenir un facteur d'anorexie, notamment dans les métiers qui génèrent beaucoup de pression, comme le mannequinat (on estime en 2012 que les mannequins sont 23% plus maigres que la moyenne féminine).  Mais la vie étudiante, l’hyper activité et hyper tension, ou encore des chocs émotionnels ou psychiques peuvent être à l'origine de certaines anorexies. 

L'affiche suivante est une campagne menée contre l'anorexie par Isabelle Caro, une ex-mannequin et comédienne anorexique, qui a choisi de dénoncer l’anorexie en dévoilant son corps décharné: elle pesait alors 31 kg pour 1,64 m ! La publicité a été censurée car elle a été répandue volontairement la semaine du défilé de Milan, dans le but de « choquer pour sensibiliser les consciences ». Isabelle Caro est décédée de sa maladie en 2011.

Anorexia

L’anorexie  est un phénomène ancien : en effet, elle existait déjà au Moyen Age. Cette maladie se traduisait par des jeûnes, ou privations mystiques, comme celles de Ste Catherine de Sienne, morte à l'âge de 33 ans car elle jeûnait régulièrement dans une volonté de purifier son âme par la purification du corps. Les médecins appelaient ça «  l’anorexie sainte ». 

Plus loin dans l’histoire on sait que Sissi l impératrice d’Autriche contrôlait 3 fois par jour son poids. Elle pesait moins de 50kg pour 1m72 car sa silhouette était extrêmement frêle. Elle avait même sa propre salle de sport, avec des altères, une barre, et des anneaux. Tous les matins à jeun elle faisait 1 à 2 heures de sport et durant la journée elle enchaînait les marches forcées rapides avec un rythme très élevé !

sissi

Vers les années 70, les femmes souhaitent s'affirmer. Elles veulent tout contrôler, à commencer par leur propre corps. Si elles se libèrent mécaniquement par le port de vêtements de plus en plus"osés" et par l'absence de corset, c'est une fausse libération car elles demeurent emprisonnées par les critères de société par une contrainte, non plus physique, mais morale.

A l'époque, on dit des anorexiques que ce sont des héroïnes en grève de la faim contre la société !

 

 

 

Les anorexiques ont toutes une perception déformée de leurs corps, elles ne se trouvent jamais assez maigre, toujours trop grosse !  Certaines, entraînées par l’obsession du corps parfait mais aussi par des débalancements hormonaux qui affectent les régions du cerveau responsable de l’humeur, elles tombent dans la dépression ou dans une irritabilité forte ! L’isolement social est une conséquence de l’anorexie, car elles ont peur du jugement des autres sur leur poids, ou alors elles préfèrent se consacrer pleinement au sport intensif et au contrôle de leur alimentation ! Toute leur vie est tournée vers ce but : MAIGRIR ET TOUT CONTROLER !

 

 

 

Les sites pro ana sont des sites créés par des anorexiques qui sont conscientes de leur maladie et qui se consultent entre elles, se donnent des conseils pour perdre du poids encore plus ou alors pour entrainer d’autres personnes dans leur "lutte" ! Ces sites nous viennent d’Amérique et prônent l’anorexie comme un mode de vie.

Le document suivant est une capture d'un site pro ana (http://anaddict.over-blog.com/). Il est révélateur du régime réellement draconien mené par les personnes atteintes d'anorexie.

Pro ana

L'idéologie des "pro ana" est basé sur les théories suivantes :

  1. Si tu n’es pas mince, tu n’es pas attirante.
  2. Etre mince est plus important qu’être en bonne santé.
  3. Tu dois t’acheter des vêtements étroits, couper tes cheveux, prendre des pilules diurétiques, jeûner,… Faire n’importe quoi qui puisse te rendre plus mince.
  4. Tu ne mangeras point sans te sentir coupable.
  5. Tu ne mangeras point de nourriture calorique sans te punir après coup.
  6. Tu compteras les calories et restreindras tes apports.
  7. Ce que dit la balance est le plus important.
  8. Perdre du poids est bien / en gagner est mauvais.
  9. Tu ne peux jamais être trop mince.
  10. Etre mince et ne pas manger sont les signes d’une volonté véritable et de succès.

Selon les sites pro Ana voici les différents poids en fonction de la taille :

 1m50= 32 kg; 1m55=35 kg; 1m60= 38 kg; 1m65= 41 kg; 1m70= 44 kg.

Voici le régime alimentaire d’une pro ana :

Matin = eau chaude avec citron

Midi = légumes

Soir = rien (sauf une soupe ou un fruit)

Les anorexiques se retrouvant souvent confrontées aux dîners en famille, avec des amis, alors, soit elles se font vomir ou cache la nourriture dans leur serviette de table. Mais encore certaines vont prétexter qu’elles n’ont pas faim, ou qu’elles ont mangé avant….

Forcément, l'impact physique est important. L'anorexie se caractérise par une  perte de poids rapide, mais jamais assez pour les anorexiques. Quand l’IMC est en dessous de 18,5 on constate un  arrêt des règles (aménorrhée), dû à l’arrêt de l’activité des hormones ! Ce dérèglement peut entraîner une  perte de la fertilité. La peau devient  sèche, les cheveux s’abîment, tombent même à cause du manque de matières grasses et de vitamine E ainsi que de protéines dans l'alimentation ! La plupart des anorexiques connaissent  un froid omniprésent dû à l’extrême minceur de leurs  tissus adipeux qui permettent de maintenir la chaleur du corps mais aussi des constipations car le système intestinal s’active de moins en moins car il connait une diminution de la nourriture. Les anorexiques peuvent être victimes de nombreux vertiges, évanouissement car le corps manque d’énergie, de calories.

Ainsi, le corps connaît de nombreux changements lors d'une anorexie, intérieurs, comme extérieurs.

 

                          La boulimie

Au contraire des anorexiques, les boulimiques ont besoins de soigner leurs douleurs, troubles psychologiques et autres, par de la nourriture qu’elles avalent en quantité incroyable !! Mais, à l'instar des anorexiques, elles ont peur de prendre un seul gramme et tombent aussi dans le cercle infernal de la crainte de prendre du poids !

boulimie

Un tiers des anorexiques deviennent boulimiques, car à force de priver leur corps de nourriture, elles ne résistent pas à la frustration et craquent, puis de culpabilité elles vomissent pour se vider entièrement !

La boulimie est une sorte d’addiction, la nourriture devient une drogue.

Les causes sont les mêmes que l’anorexie. C’est un TCA qui touche 220000 personnes en France, en sachant que 83%  des boulimiques sont des femmes et 7% des hommes. Mais cette maladie, quoique aussi dangereuse que l'anorexie, a beaucoup moins de répercussions sur le physique extérieur, que qui ne la rend que plus compliquée à traiter. On estime qu'environ 60,8% de personnes souffrant de TCA sont asymptômatiques. 

lady-diana

Lady Diana, une des plus grandes îcones de mode du XXème siècle, souffrait de boulimie. Cette maladie, née d'un traumatisme mental, mettra dix ans à être surmonter. 

Lady Di n'éprouva aucune difficluté à aborder ce sujet en 1995 sur le plateau Panorama. Elle témoigne qu'elle considérait sa boulimie comme "un échappatoire". La prise très fréquente et en grande quantité de nourriture permet de ressentir "une sensation de confort". Mais ensuite, "vous êtes écoeuré par votre estomac surchargé et vous vomissez tout". 

La princesse de Galles n'hésitera pas à qualifier ce cercle vicieux d'"autodestructeur", regrettant d'avoir entraîné, en sa qualité d'icône de la mode, un certain nombre de gens à sa suite dans la spirale. 

 

10 février 2018

Conclusion

Depuis le XXème siècle, les critères de beauté ont beaucoup évolué chez la femme. De la dame enserrée dans son corset, en passant par la Garçonne, la Pin-up girl, et la Pop-woman, la représentation féminine a connu un changement considérable entre les années 1900 et 2000, avec des canons de beauté qui se sont alternés au gré de l'Histoire et des mentalités pour donner naissance à la femme telle que nous la connaissons aujourd'hui. 

Les représentations de la femme des années 1900 à la taille étranglée dans un corset prouvent qu'il y a toujours eu une contrainte sur le corps féminin. En effet, dans un monde qui accorde extrêmement d'importance à l'apparence, il est crucial pour la femme d'être la plus belle possible. Même si l'émancipation de la femme au cours du XXème siècle a permis la disparition de la contrainte mécanique, la pression est devenue émotionnelle et psycologique. En effet, la société harcèle la femme pour qu'elle se conforme un maximum aux normes de beauté en vogue, et cela a un impact capital sur la mentalité féminine.

La femme est notamment influencée par les images largement diffusées par la télévision et par la presse féminine, qui connaît un essor spectaculaire au XXème siècle : avec ces médias, c'est encore une représentation particulière de la femme qui est donnée, parfaite, mais retouchée. C'est cette vision erronée qui apparaît partout au gré des publicités les plus variées, laissant croire à la masse que les normes prônées sont atteignables, puisque les corps parfaits et les visages symétriques s'étalent par centaines sous nos yeux dans la vie de tous les jours, placardés sur des panneaux publicitaires.

Chirurgie esthétique, régimes, tous les moyens sont bons pour parvenir à se rapprocher des canons de beauté en vogue. Les femmes sont prêtes à tout, et cette détermination peut avoir un impact néfaste et considérable sur leurs corps. En effet, les opérations de chirurgie esthétique ne sont pas toujours réussies, les régimes peuvent devenir une addiction dangereuse qui entraînent de nombreuses femmes sur les pentes de l'anorexie et/ou de la boulimie.  

Les critères diffusés par la mode ont donc un impact profond quoique indirecte sur le corps féminin. Les modifications que la femme exécute sur son propre corps peuvent générer de graves problèmes de santé, voire même la mort dans certains cas extrêmes uniquement pour répondre aux canons de beauté de l'époque. On peut donc se demander si l'utilisation dans le domaine de la mode de femmes dite "normales", dont on n'a pas retouché le physique que ce soit virtuellement (pour les publicités et les magazines), par le moyen de la chirurgie esthétique ou encore par des régimes draconiens, pourraient réduire cet impact néfaste de la mode sur le corps féminin.

 

10 février 2018

Bibliographie

          Sources d’informations :

 

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Wikipédia, l’encyclopédie libre [en ligne]. Fondation Wikimédia, 2003. [Consulté le 03/12/2017]. La Garçonne (mode). Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gar%C3%A7onne_(mode)

 

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